Les animaux dangereux en randonnée
- Publié le Mercredi 11 mars 2020
- par Serval
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Parmi tous les animaux que je risque de rencontrer sur mon chemin vers Syracuse, quel sont ceux dont je devrai le plus me méfier ? Les ours ? Les loups ? Les sangliers ? Les vaches ? Les serpents ? Les chiens ? ou d’autres ? Voyons voir…
• L’ours brun est devenu le symbole du parc national des Abruzzes mais il est rare et craintif. Je serais sacrément chanceux si j’avais la chance d’en apercevoir. Il en est de même pour les loups en Italie, et pour le lynx dans le Jura. Exit donc d’emblée la crainte des fauves.
• Les sangliers peuvent être agressifs s’ils sont accompagnés de marcassins. Je resterai à distance de ceux que je verrai ! La nuit, comme d’ailleurs les vaches, ils peuvent avoir la mauvaise idée de tourner autour de la tente, au risque de se prendre les pattes dans ses haubans mais dans ce cas il devrait suffire que j’en sorte pour les faire fuir.
• Le risque d’être mordu par une vipère est minime, car elles sont craintives et s’enfuient quand notre pas fait vibrer le sol. Il faudra juste que je fasse attention à ne pas marcher par mégarde sur l’une d’entre elle, encore endormie au milieu d’un sentier, lorsque je partirai très tôt cet été en raison de la chaleur.
• Les chiens… Ah, les chiens peuvent être un vrai danger. On ne compte plus les randonneurs mordus par un patou. Ces chiens de berger ne font certes que leur travail en protégeant le troupeau, mais tous les randonneurs savent que la gestion de ces rencontres est parfois difficile. On change de chemin, on contourne le troupeau à bonne distance, on parle calmement au chien sans geste brusque et sans le regarder dans les yeux… En principe, ça passe…
Il y a aussi les chiens errants et les chiens de ferme qui sortent de celle-ci, aboyant comme des fous, par le portail laissé grand ouvert… Ceux-là sont souvent agressifs. Calme et attitude corporelle ne suffisent pas toujours et il faut savoir les menacer avec son bâton ou avec des cailloux, voire faire plus que menacer.
• En fait, les animaux que je redoute vraiment sont les plus petits. Les moustiques bien sûr, contre lesquels moustiquaire, vêtements traités à la perméthrine et spray anti-moustiques feront ce qu’ils peuvent, et surtout les tiques. Ces sales petites bêtes seront présentes tout au long de mon chemin, surtout dans les zones boisées, et beaucoup sont infectées par une bactérie (la borrelia) responsable de la maladie de Lyme.
Prudence donc, même si les sprays anti-moustiques repoussent habituellement aussi les tiques. Je marcherai le plus souvent en pantalon dans les zones à risque et je vérifierai chaque soir avec un miroir les endroits les plus intimes de mon anatomie, ces régions chaudes et humides que les tiques affectionnent particulièrement. Ensuite, retire-tique et pince à épiler feront leur office !
• Et puis… l’animal le plus dangereux qu’on risque de croiser en randonnée est assurément l’être humain. Les rencontres sont pour moi l’un des principaux attraits de la randonnée, je souhaite donc être ouvert aux autres le plus possible. Toutefois, un minimum de méfiance et de retenue ne pourra pas me nuire, même si marcher en solitaire est sans aucun doute moins risqué pour un homme que pour une femme.