Les ailes du désir

Les ailes du désir
J’ai retrouvé hier la cassette vidéo du film de Wim Wenders Les ailes du désir (Der Himmel über Berlin). Je n’avais pas vu ce film depuis longtemps et n’étais pas sûr qu’il éveillerait encore cette sensation de bonheur et de joie de vivre dont j’avais gardé le souvenir.

Le son de cette version VHS est médiocre et les couleurs de l’humanité sont un peu fanées, mais le noir et blanc angélique d’Henri Alekan est resté magnifique. Peu importe de toute façon : j’ai retrouvé dans ce chef-d’oeuvre la légèreté et la poésie que je me rappelais, cette espèce de joie mélancolique qui parcourt le film et résume la condition d’humain.

Ich weiss jetzt, was kein Engel weiss »
— Damiel

Les ailes du désir est à mon avis l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma. Une oeuvre à part, féérique et onirique, humaniste et optimiste, qui fait se sentir heureux d’être vivant. Pendant quelques heures au moins, elle rend capable d’aimer et de pardonner aux humains, nos semblables, d’être ce qu’ils sont.

1 commentaire


  • que dire de plus en effet: un « Voyage au bout de la nuit » mais alors omnibus, avec arrêt à tous les étages, près des gens, des visages. C’est Dieu possible.

    Dimanche 19 décembre 2010

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