De Botconan à l’Île-aux-Moines

Tour de Bretagne [Étape n°69]

Un bivouac de rêve
Un bivouac de rêve

Il est vraiment très utile de pouvoir consulter sur son smartphone les photographies aériennes au 1/6.250ème des zones où l’on envisage de bivouaquer. C’est ainsi que j’ai repéré à l’avance l’endroit magique où j’écris ces lignes, dénommé Pointe de Kastell er Guévr.

Je suis assis sur des rochers en bord de mer. Derrière moi se trouve le bosquet de pins où j’ai trouvé ce superbe bivouac. Devant moi, un bras de mer me sépare du soleil qui se couche. La mer monte, elle sera au plus haut dans trois heures environ. La crique devant moi n’est qu’un grand parc à huîtres. J’entends tout en écrivant les cris de nombreux oiseaux, entre le roulement et le croassement. Il y a des canards, des sarcelles, des huîtriers-pies… Il fait sombre, je ne les vois pas bien mais je les entends !

Je suis parti ce matin un peu avant huit heures. Avec l’habitude, il devient plus rapide de se mettre en route car une routine s’installe pour le rangement des affaires dans le sac et l’ordre de ce que l’on fait. J’ai marché très agréablement, aujourd’hui encore avec un grand beau temps, bien que froid le matin. Je suis passé au sud de Baden puis ai fait le tour de Larmor-Baden et suis arrivé à Port-Blanc vers le milieu de l’après-midi.

Sur l’embarcadère, un bateau s’apprêtait à partir pour l’Île-aux-Moines… je suis monté dedans. Je ne l’avais pas prémédité mais sinon, au rythme où j’avance, j’arriverai à la gare de Vannes un jour trop tôt, alors autant ajouter une seconde île (dont la circonférence ne fait que 24 km) à cette portion déjà assez particulière de mon tour de Bretagne.

L’Île-aux-Moines est à l’évidence un endroit très touristique – en été, cela doit être insupportable – mais assez joli et avec du cachet dans les villages. Je ne regrette pas du tout cette décision de dernière minute.

Assis sur mon rocher en bord de mer, j’ai regardé le soleil disparaître de l’autre côté de la crique. La nuit est tombée, il fait maintenant assez sombre pour que je fasse ma toilette sans risquer d’effaroucher un(e) promeneur(se) tardif(ve).

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