De Concarneau à Kerlaëren


Tour de Bretagne [Étape n°54]

La Ville Close de Concarneau
La Ville Close de Concarneau, vue depuis l’autre côté du port

C’est reparti ! Et cette fois-ci, je repars en mode « MUL » (pour Marcheur Ultra-Léger – mais pour être honnête, il faudrait plutôt parler dans mon cas de « MA », pour Marcheur Allégé…) avec mon nouveau sac à dos Hyberg Bandit, une Gatewood Cape au lieu de la tente Power Lizard qui m’accompagne depuis près de 10 ans, et en ayant épuré en quelques semaines le contenu de mon sac à l’aide des informations recueillies sur le forum randonner-léger. Yes !!!

Le voyage en train de la gare Montparnasse jusqu’à Rosporden m’a paru durer une éternité… Une fois arrivé, j’ai pris le bus jusqu’au port de Concarneau où le tronçon précédent s’était achevé en avril, et hop ! c’était reparti. Pas question de couper en empruntant le bac qui traverse directement le port depuis le bout de la Ville close comme le fait le GR34, ce fainéant ! Je commence par faire tout le tour du Port par le nord. Temps superbe, ciel bleu et pas de vent.

Ce nouveau sac à dos est vraiment très agréable à porter. Je l’ai rempli en mettant contre la paroi dorsale mon sac de couchage modérément comprimé et aplati dans un sac étanche de 13 litres. Prendre un sac étanche pour le duvet est peut-être excessif puisque ce sac à dos en cuben est lui-même étanche, mais le port du sac est en tout cas très confortable ainsi. Je suis même surpris de ne pas transpirer plus du dos, malgré la chaleur, avec ce sac sans armature qu’avec le sac avec armature + filet suspendu que j’utilisais auparavant (sac Exos d’Osprey).

J’ai ajouté au sac deux poches de ceinture, une poche de bretelle et un porte-bouteille. Dans la poche de droite, 500 grammes de noisettes, amandes et raisins secs « pour la route », dans celle de gauche jumelles et APN. C’est un peu pénible à mettre en place, la fine ceinture s’entortille sous le poids des poches, mais ensuite c’est nickel, je ne les sens plus.

Seul bémol avec ce sac, il a décidé de lui-même de s’alléger de vingt grammes dès les premières heures de marche car la partie gauche de la ceinture pectorale, que je n’avais pas fermée, s’est détachée toute seule et est tombée sans que je m’en rende compte. A l’usage, et vu la légèreté du sac, je m’en suis passé sans problème, mais bon.

Une fois sorti de Concarneau, le GR 34 commence à faire des tours et des détours autour des anses et des étangs de bord de mer, avec parfois des vues magiques :

Les 20 km de cette demi-journée de marche m’auront ainsi éloigné de moins de 5 km du centre ville à vol d’oiseau. Toutefois, la multiplicité des terrains privés et des zones habitées fait qu’il est difficile de trouver un endroit où poser mon premier bivouac et, vers 19 h 30, je finis par me décider à monter la tente en bordure d’un champ de blé coupé. C’est loin d’être idéal, mais en m’installant tout près de la haie qui en fait le tour, en aplatissant soigneusement les brins trop agressifs et en amassant de l’herbe sous le sursac, j’arrive à protéger celui-ci et, surtout, le matelas gonflable.

C’est mon premier montage de la Gatewood Cape en conditions réelles et non pas sur une pelouse… Pas trop mal, ma foi, avec le bâton réglé à 115 cm, même si l’abri une fois monté a une drôle d’allure, avec un sommet très pointu et une nette concavité entre celui-ci et le point d’attache postérieur. J’ai dû trop tendre la toile latéralement mais bah, ça tient, il n’y a pas de vent, il est 8 heures du soir et j’ai faim. A table ! Il y a de la purée FLF au menu ! Vive la vie !

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